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Noble famille de Provence dont les armes sont les mêmes que celles qui furent sculptées sur des bornes limitant l'ancienne juridiction de la seigneurie de Périgueux, suivant un accord fait, en 1490, entre l'Évèque et la ville. Plusieurs de ces bornes existent encore en Périgord, notamment au Saut du Chevalier, commune de Coulounieix, près Périgueux; on y voit gravées en relief, d'un côté, les armes de l'évêque, Gabriel, et, de l'autre, celles de la ville. Ledit évêque mourut en Berry, au commencement de 1500. Sous le nom du Mas-de-Peyzac, de La Serre (liste des maintenues de noblesse par d'Aguisseau, intendant du Limousin, de 1666 à 1669), les armes sont: écartelées, aux 1 et 4, de gueules, à la tour d'argent maçonnées de sable; aux 2 et 3 de gueules à la croix alaisée d'argent, cantonnée de quatre fleurs de lis de même. Sous le nom de plusieurs branches de cette famille, se voient différentes armes; mais il résulte d'un enquête du 26 janvier 1647, et d'une production faite à la requête de noble Mathieu, écuyer, seigneur de la Lalande, sur laquelle intervint un arrêt confirmatif de noblesse, que les premierès, ci-dessus décrites, sont bien les armes primitives de la famille. Outre l'arrêt confirmatif de noblesse et la maintenue de d'Aguesseau, cette maison a été representée aux assemblées de la Noblesse à Pèrigueux, en 1789, par messire Jean, écuyer, seigneur de la Rigale, et par son frère le chevalier du Mas; et, comme preuve de la noblesse d'extraction, elle a obtenu les honneurs de la Cour, dans la personne de Charles-Antoine-Armand, comte de Peyzac, fils de Joseph-François, marquis de Peyzac, la Borie, la Serre, etc. Un François, comte de Peyzac, fut colonel du régiment du nom de Peyzac, par commission du 1er avril 1709, brigadier des armées du roi, le