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Famille qui ne paraît pas avoir eu le Velay pour berceau, mais qui a donné plusieurs premiers consuls à la ville du Puy. Noble Pierre, écuyer, baron d'Ozon, l'est en 1681, 1686 et 1701. Il est qualifié en 1698, lieutenant de robe courte de la sénéchaussée et siège présidial du Puy. Denys, seigneur de Marsan et d'Ozon, fit enregistrer ses armoiries dans d'Hozier. Marguerite Noyer d'Ozon prit alliance à peu près à la même date avec Ignace d'Asquemye, seigneur d'Aujac. Cette famille paraît s'être éteinte en Velay par deux filles: Madeleine, marié vers 1740 à Reymond de Colin, écuyer, seigneur des Roys, et Marie-Anne, marié à la même époque à François Perbet, seigneur de Ribes, lieutenant de robe court en la sénéchaussée du Puy. On trouve une famille du même nom fixée en Vivarais et remontant à noble Ylaire, marié vers 1484 à l'héritière de la maison du Moulin des Sauvages, dame des Sauvages près Burzet, descendante de Jean du Moulin, marié avant 1450 à Alasie des Sauvages, héritière elle-même d'une première maison des Sauvages connue depuis Hugues (1327). Jehan-Simon, seigneur des Sauvages, fils d'Ylaire, précité, assista le 14 juillet 1514 au ban et arrière-ban du Velay. Il épousa le 31 août 1522, Louise de Chastaing du Roure et par ce mariage, la terre du Roure passa dans la maison du Noyer des Sauvages. Maintenue par jugement souverain de M. de Bezons, le 8 juillet 1669. Louis-César et Christophe Noyer des Sauvages du Roure firent inscrire en 1696, leurs armoiries dans d'Hozier. Charles-Joseph de Noyer des Sauvages du Roure, fils de Jean-Benoit et de Marguerite de Jeune, épousa le 15 février 1772, Henriette-Rosalie de Plantin de Villeperdrix, fille d'André-Jérôme et de Françoise de la Tour du Pin de la Chaux de Montauban.