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Bourgeoisie de St-Didier en Velay, anoblie par une charge au XVIIIème siècle. Gabriel Ravel, demeurant à St-Didier-la-Séauve, fut l'aïeul de Jacques qui épousa dans la même ville, le 2 janvier 1682, Catherine Mollin d'où: Claude, habitant St-Didier, marié en 1715 à Marie Bonnaud. Jacques, l'un de leurs fils, baptisé à St-Didier, le 31 janvier 1716, s'établit à St-Etienne, s'allia en 1737 à Claudine-Thècle Jourjon et, enrichi par fabrication des rubans, devint échevin de St-Etienne, receveur des consignations et conseiller-secrétaire du roi. Il acquit des rentes nobles à la Terrasse, de vastes seigneuries en 1750 et laissa plusieurs fils dont l'aîné, Claude, écuyer, seigneur de la baronnie de Montagny, de Millery, Champagny, Sourzy, Maleval, etc., épousa Marie de Challaye d'où deux branches dites: Ravel de Montagny éteints au XIXème siècle dans les le Gras de Vaubercey; et Ravel de Maleval existants, alliés aux de Pomey, de Fages de Chaulnes, de Pollalion de Glavenas, etc. On trouve une famille du même nom possessionnée au XVIIIème siècle à Collat et à Ceaux d'Allègre par alliance en 1727, d'Antoine Ravel, conseiller en la sénéchaussée d'Auvergne avec Jacqueline de Chamerlat des Guérins, héritière d'une branche des de Chabron. Il était fils de Pierre Ravel, écuyer, seigneur de Montoron, conseiller en la sénéchaussée d'Auvergne. Elle a donné: des notaires; des baillis de Hume-l'Eglise, de Neschers et de Granges; des magistrats, dont un premier assesseur en la sénéchaussée de Riom; divers officiers.